T2. Géochimie et transfert de l'eau et des contaminants dans l'environnement

Ce thème a pour objectif de reconstituer, à partir de méthodes géochimiques, les flux d'eau et de constituants dissous ou particulaires dans différents compartiments de l'environnement continental (sols, eaux de surface, eaux souterraines) et entre ces compartiments. Il vise à évaluer la qualité chimique des solutions et solides, à tracer les origines de cette qualité en identifiant les sources, et enfin à évaluer les dynamiques en utilisant des indicateurs de temps de résidence, de transit ou de renouvellement.

Sous thématiques et méthodes associées:

L'approche est fondée sur trois aspects complémentaires:

T2.1 Qualité chimique des solutions (incluant la phase particulaire) ou des solides (e.g. sols, sédiments), qui permet de mettre en évidence la présence éventuelle de contaminants, au sens large puisqu'il peut s'agir de composés toxiques à faibles doses pour l'homme et/ou l'environnement (e.g. certains métaux) ou de composés qui, à concentration élevée, posent problème (e.g. critères de potabilité de l'eau : pratiquement tous les éléments sont concernés).

[Analyses chimiques éléments majeurs, mineurs et traces]

T2.2 Traçage de l'origine de l'eau et des éléments ou composés des hydrosystèmes continentaux. Ceci est réalisé en comparantleurs signatures géochimiques et isotopiques à celles des sources potentielles. Cette étape permet de bâtir un modèle conceptuel des transferts et de quantifier les échanges entre les différents réservoirs présents dans le système étudié.

[Analyses chimiques éléments majeurs, mineurs et traces] [analyses isotopiques O, H, C, He, Sr, B, métaux…] [14C ]

T2.3 Quantification de la dynamique des hydrosytèmes continentaux. Ceci est réalisé par l'établissement de contraintes de temps qui peuvent être obtenues à partir de chroniques géochimiques et isotopiques et par la mesure de teneurs en éléments radioactifs (décroissance), radiogéniques (accumulation), ou dont on connaît les chroniques d'introduction (anthropique) dans le système. Ces informations temporelles sont évidemment capitales pour préciser les impacts (quantité et qualité) du changement climatique et des pressions anthropiques sur les ressources (eau, sols) et évaluer leur vulnérabilité actuelle et future.

[14C]