Productivité exceptionnelle de la biosphère lors d’un interglaciaire chaud il y a 420 000 ans

Evolution de la productivité biosphérique au cours des 445 000 dernières années. a) Courbe de CO2 composite (Bereiter et coll., 2015). b) Reconstitution du rapport de productivité biosphérique entre un temps t donné et la période préindustrielle, calculée à partir des données de Δ17O de O2. c) Enregistrement de pollen d’arbres, d’arbustes et de Picea dans le lac El’Gygytgyn, en Sibérie (Melles et coll., 2012). d) Enregistrement de pollen dans la carotte sédimentaire marine ODP Site 646 au sud du Groenland (De Vernal et Hillaire-Marcel, 2008)La productivité de la biosphère est l’un des paramètres importants qui contrôlent la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone. Des chercheurs d’une collaboration franco-danoise 1 (dont le GEOPS-IPSL et le LSCE-IPSL) viennent de montrer, grâce à l’analyse géochimique de l’oxygène de l’air piégé dans une carotte de glace antarctique, qu’au début d’une période chaude et exceptionnellement longue, commencée il y a environ 420 000 ans, la productivité globale de la biosphère était de 10 à 30 % plus élevée que pendant l’ère préindustrielle. Cette forte productivité globale serait due à une augmentation de la productivité terrestre et aurait contribué à réguler la concentration en CO2 atmosphérique.

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Fukushima : les leçons d’une décontamination exceptionnelle des sols

Aperçu d'une zone décontaminée utilisée pour l’entreposage temporaire de terres contaminées © O. Evrard, P. Laceby, A. NakaoA la suite de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, survenu en mars 2011, les autorités japonaises ont décidé de mener d’importants travaux de décontamination dans la région touchée, une zone de plus de 9 000 km2. Ce 12 décembre 2019, la majeure partie de ces travaux étant terminée, la revue scientifique SOIL de l'Union européenne des géosciences (EGU) publie la synthèse d’une soixantaine de publications scientifiques, donnant un aperçu des stratégies de décontamination utilisées et de leur efficacité, en se concentrant sur le radiocésium. Ce travail résulte d’une collaboration internationale, conduite par Olivier Evrard, chercheur du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE - CEA/CNRS/UVSQ).

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